Certains de nos platanes teillois sont malades ou fragilisés et vont devoir, dans les jours à venir, subir une opération d’élagage.

Pour quoi cette intervention est-elle nécessaire ? Des maladies qui touchent nos platanes.

  • Le Phellin tacheté (champignon lignivore) : il fait pourrir les arbres de l'intérieur ce qui enlève toute résistance mécanique aux branches qui se détachent alors du tronc de l'arbre. Risque de chutes de branches.
  • Le chancre coloré : cette maladie du platane est causée par un champignon : le Ceratocystis platani. Il se niche dans les vaisseaux végétaux pour se nourrir de la sève du platane. Les canaux étant obstrués, ils ne peuvent plus nourrir l'arbre qui meurt après dessèchement complet. La dissémination du champignon d'arbre en arbre est extrême, entraînant une contamination importante.

Comment allons-nous procéder ?

Attention, il ne s'agit pas d'abattage même sur les sujets les plus atteints, mais d'une suppression des parties malades qui présentent un risque potentiel de chute.

Quand allons-nous intervenir ?

Les interventions, par une entreprise spécialisée, débuteront ce lundi 15 Février en commençant par les platanes des écoles, suivis de ceux situés un peu partout dans la ville, pour une durée d'environ 2 semaines.

  L'avis d'Aurélien Chezeau, conseiller municipal et spécialiste des arbres :

"Le service environnement de la commune, piloté par Dimitri Mathon, est sensibilisé au maintien des arbres en milieu urbain, comme le souhaite notre équipe municipale. Comme vous le savez, nous donnons à l'arbre une place importante dans nos différents projets, les agents se forment par exemple à l'outil "arbres en ville" et cela commence par le meilleur entretien possible de ceux déjà plantés et par le traitement des maladies qui les touchent. Nous procédons actuellement à un diagnostic des arbres plantés dans les espaces publics. Grâce à ce diagnostic, il convient de comprendre pourquoi nos platanes sont atteints et comment y remédier par la suite. Nous mettrons en place des moyens d’amélioration biologique et durable et dans un respect absolu des arbres, car nous avons conscience que, sans eux, nous ne pourrions tout simplement, pas respirer. »

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